Nexgraff, sollicité pour réaliser une fresque sur la façade du Gaztetxe de Bayonne © Ville de Bayonne 

Culture

Nextor, une jeunesse graphique

Nexgraff, c'est la signature d'un jeune street-artiste de vingt ans, Nextor. Un artiste qui intervient souvent sur les murs des villes et villages du Pays basque sud et que les membres du Gaztetxe de Bayonne ont sollicité dans le cadre du festival Points de vue.

Publié le

Sa biographie d'artiste commence en 2017, année d'un stage dédié au graphisme que ses parents l'ont incité à suivre à Saint-Sébastien. Peu avant en effet, la signature du jeune Nextor avait été identifiées sur des graffitis figurant sur une fourgonnette... L'autorité paternelle agissant naturellement, le grapheur s'était d'abord fait reprendre assez vertement, avant que son père, peintre lui même, ne décide de l'accompagner sur la voie créative qu'il venait d'emprunter. En lui proposant de se former en arts graphiques donc, jusqu'à intégrer la Faculté des Beaux-Arts de Bilbao.

Très vite, Nextor s'est fait connaître dans la province du Guipuscoa - à Pasajes où il vit, mais aussi à Tolosa qui l'apprécie grandemant, puis à Zizurkil, Berastegi, Villabona... Assisté dans les missions parallèles - administratives et de communictaion par ses parents, il se consacre maintenant pleinement à la peinture, tout en poursuivant ses études.

Une notoriété grandissante

Un de ses murs, situé à Txintxerpe, l'un des quartiers de Pasajes, a été primé en 2023 comme la dixième plus belle fresque du monde par la plateforme Street Art Cities. Sa notoriété s'est ainsi progressivement étendue au Pays basque français, jusqu'à Bayonne où les membres du Gaztetxe ont demandé à ce qu'il intervienne pour Points de vue.

S'ensuivit une discussion entre eux sur le type d'illustration attendue pour orner la façade du Gaztetxe : "des symboles représentants le Pays basque bien sûr, commente Nextor, mais également des images témoignant des contradictions du monde dans lequel nous vivons, contradictions auxquelles nous sommes souvent confrontées..."

Le street-artiste n'ira pas plus loin dans ses explications, préférant "laisser libre cours aux interprétations". Une révélation cependant : le jeune homme enturbanné sur la gauche, c'est lui.