Amaia Caumont, le soir à l'entraînement © Ville de Bayonne - Mathieu Prat 

Sport

Pieds et poings déliés

Amaia Caumont a découvert la boxe française à l'âge de 19 ans et ce fut une révélation. Celle qui n'avait jusque lors pas été inspirée par les activités sportives est maintenant devenue une ambassadrice du full contact, sport de combat qui autorise à porter des coups au-dessus de la ceinture.

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C'est lors d'un stage de découverte réservé aux adolescent.e.s et organisé par la Ville de Bayonne qu'Amaia s'est d'abord initiée à la boxe française, avant de découvrir le Full contact. Ce sport de combat lui a d'emblée convenu, tant pour sa technique que pour les qualités physiques qu'il contraint à développer. "Il est nécessaire d'avoir un bon cardio pour tenir la distance, et il demande aussi une part de réflexion pour enchaîner les coups, commente-t-elle." Cet équilibre des forces, physiques et mentales a été une révélation. "J'ai enfin compris pourquoi on me disait qu'il était important de faire du sport. Je me sens vraiment en forme depuis que j'en fais, plus calme aussi. J'accepte mieux les contrariétés du quotidien, je prends davantage de recul sur les phénomènes de la vie."

Elle s'entraîne plusieurs fois par semaine au Club Olympique Bayonnais, sous les conseils de Kadiri, son entraîneur et fondateur de l'association Azkar Full Contact. "L'avantage, c'est que la salle est ouverte tous les soirs de la semaine. Il y a toujours quelqu'un avec qui s'entraîner." Amaia a donc laissé la boxe française, qu'elle a pratiquée pendant huit ans, pour s'adonner au full contact, qu'elle préfère : "c'est toujours un sport de combat qui mêle pieds et poings mais on peut frapper au dessus de la ceinture. C'est plus dynamique, explique-t-elle."

Une pratique hors compétition

Elle a intégré l'association Azkar Full Contact il y a deux ans à peine, et profite autant du côté sportif que de l'ambiance. Elle y trouve matière à se dépasser, en s'inspirant des autres, en repoussant ses limites, les observant d'abord puis en jouant de stratégies pour faire mieux la prochaine fois. "Si je me retrouve confrontée à quelq'un de plus fort que moi, qui met plus de coups, je revois mes enchaînements et mes esquives, dans une optique de progression." Amaia n'a pas encore eu l'occasion d'intégrer le circuit des compétitions, et ce n'est pas ce qui l'intéresse le plus, bien qu'elle reste ouverte à cette éventualité. "Il y avait peu de compétitions pendant la pandémie, et j'ai commencé en même temps. Alors, pour le moment, ce que j'apprécie, c'est de pouvoir m'entraîner avec des personnes de tout âge, d'autant que l'ambiance est vraiment sympa, conviviale et bienveillante. C'est stimulant."