Métier : programmeur de bornes escamotables, feux tricolores et caméras

À quoi servent les bornes escamotables installées en centre ancien et sur l'esplanade de Jouandin ?

Xavier : elles visent à sécuriser la circulation piétonne en limitant l'accès des véhicules motorisés, qui sont autorisés à entrer selon certaines plages horaires les matins et soirs seulement. Un badge permet aux habitants et aux livreurs d'y accéder à ces moments-là. Seuls certains véhicules de service de la Ville, de la Communauté d'Agglomération Pays Basque et les services d'intervention d'urgence peuvent pénétrer dans ces secteurs sans restriction d'horaires.

En quoi consiste votre mission de surveillance de ces bornes ?

Xavier : notre première mission en arrivant le matin est de vérifier que la quarantaine de bornes installées dans les secteurs piétonniers fonctionnent correctement. Nous disposons pour cela d'un superviseur - une carte interactive, qui les recense au moyen d'équipements sur nos sites, et nous permet de vérifier leur bon fonctionnement d'un seul coup d'œil. S'il y a un souci, nous envoyons immédiatement une équipe de dépannage. Il arrive qu'elles tombent en panne suite à un mauvais usage : accidents, non respect du bon fonctionnement... Cela arrive fréquemment. En dehors des horaires de service, une astreinte est assurée par les agents du Pôle Feux et Automatismes afin d'intervenir immédiatement en cas d'urgence ou de dysfonctionnement, sur les bornes escamotables, les feux tricolores et  les caméras.

Vous êtes également chargés de la programmation des feux tricolores. Comment cette mission se décline-t-elle ?

Thomas  : s'agissant d'une question de sécurité routière, nous veillons à ce que la soixantaine de carrefours de feux que compte la ville, y compris ceux du Tram'bus, fonctionne correctement en permanence. Notre rôle est également de programmer la durée des feux et d'optimiser la régulation du trafic en fonction de son évolution et des modifications du plan de circulation : plus de feu vert pour entrer dans Bayonne le matin et pour en sortir le soir. Un logiciel spécifique nous permet de faire des simulations.

Quelle place est réservée aux cyclistes ?

Thomas : nous avons observé une forte progression de l'usage du vélo depuis le premier confinement - elle a été observée à l'aide de compteurs automatiques installés sur les pistes pour accompagner cette évolution. Certains carrefours sont également équipés de feux spécifiques.

Quels sont vos missions relatives aux caméras de vidéosurveillance ?

Thomas : avec nos collègues du pôle Feux et automatismes, nous procédons à leur installation et les repositionnons si nécessaire. Nous travaillons pour cela avec le Police municipale, qui a accès au visionnage et qui est habilitée à nous demander des extraits de ce qui a été filmé, le plus souvent pour des raisons de sécurité, suite à un incident dans un endroit défini par exemple. Les films sont gardés pendant une durée légale de 30 jours, puis détruits. Au nombre de 115 actuellement, les caméras sont installées dans des périmètres de la Ville déclarés en préfecture. Au travers d'un superviseur, elles nous aident également à observer l'état de fonctionnement des bornes escamotables et feux tricolores, ainsi qu'à identifier la cause du problème le cas échéant.