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L'info du musée Bonnat-Helleu


janvier 2022

 
 
 
 

 

Éditorial

 

Évènement

Retour sur le dernier concert du prix du musée Bonnat-Helleu

Depuis 1991, le musée et l’Académie Ravel s’associent pour distinguer chaque année deux jeunes musiciens, qui se produisent ensuite à Bayonne. Les lauréats de 2019, Alberto Alonso Pérez (violoncelle) & Magdalēna Geka (violon), étaient en concert le 4 novembre dernier à la Cité des Arts. Le public a pu profiter d’un riche programme mêlant compositions classiques et modernes, avec notamment des œuvres de Bach, Haendel et Kodály. Retour en vidéo sur ce grand moment d’émotion et de convivialité…avant le prochain concert des lauréats 2021 !

Retour sur le dernier concert du prix du musée Bonnat-Helleu
 
 

Vie des collections

Léon Bonnat à l’honneur !

2022 marque le centenaire de la disparition de Léon Bonnat (1833-1922), artiste et collectionneur essentiel dans l’histoire du musée. Sa mémoire sera célébrée tout au long de l’année par une série de manifestations dans sa ville natale de Bayonne. Nous souhaitons ainsi vous faire découvrir ses chefs-d’œuvre de notre collection, témoignant de son talent de peintre. Réalisée en 1872, cette "Italienne" doit son inspiration au séjour réalisé en Italie par Bonnat entre 1858 et 1861. La jeune femme en costume napolitain tenant un enfant sur ses genoux rappelle "La Vierge à la chaise" de Raphaël, que Bonnat put admirer à Florence. "L’Italienne" fut léguée en 1901 au musée par Caroline Poydenot, en souvenir de son mari Paul : ce couple bayonnais compta parmi les mécènes de Bonnat, qui les portraitura dans une série de tableaux également conservés au musée.

 
 

Acquisition

Un important tableau vénitien du début du XVIIIe siècle vient de rejoindre les collections du musée : "Sophonisbe" de Nicolò Bambini. L’œuvre représente la reine de Numidie s’apprêtant à boire un poison pour se suicider, afin de ne pas être livrée aux armées romaines qui conquirent le Nord de l’Afrique en 203 avant Jésus-Christ. Bambini traite la scène dans un cadrage intimiste, qui met en valeur la résignation et la dignité du personnage principal, et en même temps la douce sensualité de la jeune femme et les somptueuses couleurs de ses draperies. L’artiste réussit ainsi à concilier la gravité de la scène historique et une tendance ornementale dans une œuvre annonciatrice de l’art de Tiepolo.