Sur sa fresque «  GARAIPENA  » (développement en basque) de la rue des Lisses, Eva Mena a représenté le visage de Breonna Taylor, jeune femme noire tuée par les services de police aux Etats-Unis sans raison valable.
Sur sa fresque «  GARAIPENA  » (développement en basque) de la rue des Lisses, Eva Mena a représenté le visage de Breonna Taylor, jeune femme noire tuée par les services de police aux Etats-Unis sans raison valable. © Ville de Bayonne - Mathieu Prat 

Festival

M.U.R. évolutif et autres fresques

Suite aux annonces récentes du gouvernement, le festival Points de vue se met à l'arrêt durant la période de confinement. Les activités prévues au centre d'art et au DIDAM sont suspendues, et pour la plupart repoussées.

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Une quinzaine d'artistes, six nouvelles créations

Pour cette quatrième édition de Points de vue, une quinzaine d'artistes a été invitée. Ils viennent de Suisse, de Belgique, du Royaume-Uni, d'Espagne, de France et du Pays Basque, et réaliseront six nouvelles créations originales, du trinquet Saint-André dans le Petit-Bayonne au voisinage de l’école Charles-Malégarie, en passant par les allées Paulmy. 

Diplômée des beaux-arts, Eva Mena a été la première à intervenir rue des Lisses, avec la création d'un M.U.R. (Modulable, Urbain, Réactif) rue des Lisses. Cette artiste a commencé le graffiti en 1996. Basée à Saint-Sébastien, elle réalise des commandes et expositions à travers le monde. Dans son travail, elle aime à représenter les grandes chanteuses noires-américaines, les militantes activistes et féministes dont elle valorise la lutte et le message, participant ainsi à accroître leur notoriété. 
Fin Dac a également terminé sa fresque géante avenue Delattre de Tassigny. Intitulée "urdin", elle représente une danseuse basque sous les traits du mannequin Tina Kunackey.

Le duo d'artistes, Murmure, réalise une fresque rue Émile-Betsellere. Au croisement d’artistes au trait graphique tels que Banksy, Pejac, Levalet, ou encore Ernest Pignon Ernest, ils portent à travers leurs dessins un regard incisif sur notre environnement naturel détruit par les excès du monde industriel.
L’emplacement choisi pour coller un sujet, qu’ils considèrent comme complément narratif du dessin, ou bien un petit détail ajouté sur l’image, apportent toute leur pertinence à la problématique traitée, et deux niveaux de lecture pour le regardeur.

Dernier artiste à être intervenu avant le confinement, Damien Auriault s'amuse des aspérités et divergences issues de la répétition d'un geste. Son travail est visible au parking Vauban.

Plus d'infos > pointsdevue.eus